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Aide pour maison de retraite : toutes les solutions pour alléger les coûts

Découvrez toutes les aides pour financer une maison de retraite : APA, ASH, aides au logement, et alternatives avec Logiadapt et MaPrimeAdapt’.

Maya

Posté le
11/11/2025
Mis à jour le
11/11/2025
Logiadapt propose un accompagnement clé en main pour vos projets d'adaptation de logement.
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Face au coût souvent élevé d’un hébergement en maison de retraite, de nombreuses familles se retrouvent démunies pour financer cette nouvelle étape de vie. Pourtant, plusieurs aides financières existent pour alléger la facture et garantir à chaque senior un accompagnement digne et sécurisé. Selon les ressources, l’état de santé et la situation familiale, il est possible d’obtenir des soutiens publics comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’Aide sociale à l’hébergement (ASH) ou encore des aides au logement. Comprendre leurs conditions, savoir à qui s’adresser et comment constituer un dossier complet permet d’éviter bien des obstacles. 

Quelles aides financières existent pour un séjour en maison de retraite ?

Entrer en maison de retraite représente un tournant majeur dans la vie d’une personne âgée et de sa famille. En France, le coût moyen mensuel d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dépasse souvent 2 000 € à 3 000 €, selon la localisation et le niveau de dépendance. Heureusement, plusieurs aides publiques permettent d’alléger cette charge, sous conditions de ressources ou de perte d’autonomie.

L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) en établissement

L’APA est l’aide la plus connue pour les personnes âgées dépendantes. Elle s’adresse aux seniors de 60 ans et plus dont la perte d’autonomie est évaluée selon la grille AGGIR (Groupe Iso-Ressources). Seules les personnes classées en GIR 1 à 4 peuvent y prétendre.

En maison de retraite, l’APA ne verse pas de somme directement au bénéficiaire : elle est versée à l’établissement pour réduire le tarif dépendance. Le montant accordé dépend du niveau de dépendance et des revenus du résident. En 2025, l’aide peut aller jusqu’à plus de 1 800 € par mois pour les situations les plus lourdes (GIR 1).

La demande se fait auprès du conseil départemental, sur dossier accompagné d’un certificat médical et d’une évaluation par une équipe médico-sociale. L’APA reste cumulable avec les aides au logement, mais non cumulable avec la PCH.

L’Aide sociale à l’hébergement (ASH) pour les personnes aux ressources limitées

Quand les revenus personnels ou familiaux ne suffisent plus à payer le tarif d’un EHPAD, l’Aide sociale à l’hébergement (ASH) peut prendre le relais. Elle est attribuée par le département, après étude des ressources de la personne âgée et, le cas échéant, de ses obligés alimentaires (enfants, gendres, belles-filles).

L’ASH couvre tout ou partie des frais d’hébergement, déduction faite des revenus personnels (pension, retraite, etc.). En contrepartie, le bénéficiaire doit résider dans un établissement habilité à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale. Cette mention figure dans le contrat de séjour.

L’ASH est souvent récupérable sur la succession, dans la limite des montants versés, ce qui en fait une aide importante mais à bien comprendre avant d’engager les démarches.

Les aides au logement et autres dispositifs de soutien

Les personnes hébergées en maison de retraite peuvent également percevoir une aide au logement :

  • APL (Aide personnalisée au logement) : versée lorsque l’établissement est conventionné avec l’État (cas le plus fréquent).

  • ALS (Allocation de logement sociale) : accordée lorsque l’établissement n’est pas conventionné.

Ces aides, gérées par la CAF ou la MSA, sont calculées selon les ressources, le coût de l’hébergement et la situation familiale. En moyenne, elles permettent de réduire la facture mensuelle de 100 à 250 €.

Par ailleurs, certains bénéficiaires peuvent cumuler ces aides avec :

  • Une réduction d’impôt pour les dépenses liées à la dépendance et à l’hébergement

  • Des aides locales (CCAS, caisses de retraite complémentaires)

  • Des dispositifs ponctuels d’urgence ou de soutien à la famille

> Quelles sont les aides disponibles pour les retraités en 2025 ?

Comment déterminer le reste à charge et anticiper le budget d’un établissement ?

Choisir une maison de retraite ne se limite pas à trouver un lieu d’accueil adapté : il faut aussi anticiper le coût réel, souvent source d’inquiétude pour les familles. Entre les frais d’hébergement, de dépendance et les soins, le reste à charge varie fortement selon les revenus, le type d’établissement et les aides obtenues. Une bonne compréhension de ces éléments permet d’éviter les mauvaises surprises et de préparer un financement équilibré et durable.

Identifier les composantes du tarif en maison de retraite 

Le prix d’un EHPAD se décompose en trois parties principales :

  1. Le tarif hébergement, qui couvre les frais liés à la chambre, à la restauration, à l’entretien et à la vie quotidienne. C’est la part la plus importante, représentant en moyenne 70 à 80 % du coût total.

  2. Le tarif dépendance, correspondant aux services d’assistance pour les actes essentiels (toilette, habillage, déplacements…). Ce tarif est partiellement pris en charge par l’APA.

  3. Le tarif soins, qui englobe les actes médicaux et paramédicaux, entièrement financés par l’Assurance maladie.

Les tarifs sont fixés chaque année par le conseil départemental pour les établissements publics et à but non lucratif, et librement pour les structures privées. Il est donc essentiel de demander un devis détaillé avant toute admission.

Estimer le reste à charge après aides 

Le reste à charge correspond à la somme restant à payer après déduction de toutes les aides (APA, APL, ASH…). Il varie selon la dépendance et les revenus, mais aussi selon la région : un séjour en Île-de-France coûte en moyenne 30 % plus cher qu’en province.

Des outils en ligne, comme le portail pour les personnes âgées, permettent d’obtenir une estimation personnalisée. En pratique :

  • Une personne percevant une pension de 1 500 € et une APA de 400 € dans un établissement facturant 2 600 € par mois conservera un reste à charge d’environ 1 700 €

  • Si elle bénéficie en plus d’une APL de 150 €, son reste à charge tombe à 1 550 €

Ces simulations aident à anticiper la soutenabilité du projet, et à envisager d’autres options si le coût reste trop élevé (aide sociale à l’hébergement, maintien à domicile…).

Le rôle de l’obligation alimentaire : ce que les enfants doivent savoir

La solidarité familiale peut intervenir lorsque les ressources du résident sont insuffisantes. En vertu du Code civil (articles 205 à 207), les enfants, gendres et belles-filles ont une obligation alimentaire envers leurs parents ou beaux-parents dans le besoin.

Le département peut donc solliciter ces proches pour participer financièrement au paiement de la maison de retraite, notamment dans le cadre d’une demande d’ASH. Toutefois, cette contribution est calculée en fonction des revenus et peut être modulée en cas de difficultés.

Certains départements proposent des barèmes indicatifs, garantissant une participation équitable et proportionnée. Dans certaines situations (conflit familial, abandon, violences), une dispense d’obligation alimentaire peut même être accordée.

Bien comprendre ce mécanisme est essentiel pour éviter des tensions au sein de la famille et anticiper les démarches administratives.

Comment préparer et sécuriser l’entrée en maison de retraite ?

L’entrée en maison de retraite est un moment délicat, à la fois émotionnellement et administrativement. Il ne s’agit pas seulement de trouver une place disponible, mais de choisir le bon établissement, de constituer des dossiers d’aides complets et de garantir la sécurité et le confort de la personne âgée. Une bonne préparation, accompagnée par des professionnels, permet de vivre cette transition dans les meilleures conditions.

La visite d’un ergothérapeute et l’accompagnement par Logiadapt

Avant même l’admission, il est essentiel d’évaluer les besoins réels de la personne âgée : perte d’autonomie, mobilité, troubles cognitifs, besoins en soins, habitudes de vie…

Un ergothérapeute peut établir un diagnostic personnalisé pour définir le niveau de dépendance et orienter vers le type d’établissement le plus adapté (EHPAD, résidence autonomie, unité Alzheimer, etc.).

Cette approche humaine et complète permet d’éviter les erreurs d’orientation et de gagner un temps précieux dans les démarches.

Constitution des dossiers d’aides : démarches, pièces à fournir et points de vigilance

Chaque aide (APA, ASH, aides au logement) nécessite un dossier distinct avec ses propres justificatifs :

  • Formulaires départementaux ou CAF/MSA

  • Relevés de ressources, avis d’imposition, pièces d’identité, justificatifs médicaux

  • Devis ou contrats d’hébergement

Un dossier incomplet peut retarder de plusieurs semaines le versement des aides. Il est donc recommandé d’être accompagné dans ces démarches, notamment par le CCAS, le Clic (Centre local d’information et de coordination) ou un professionnel de l’accompagnement comme Logiadapt.

Bon à savoir : certains départements permettent de déposer les demandes en ligne et d’obtenir un suivi numérique du traitement. Cela facilite le suivi pour les familles souvent éloignées géographiquement.

Maintien à domicile possible ? Adapter son logement

Avant de franchir le pas de la maison de retraite, il est parfois pertinent d’envisager le maintien à domicile, surtout si la personne reste autonome dans les gestes essentiels. Grâce à l’évolution des aides et des technologies, il est désormais possible de vivre plus longtemps chez soi, dans un logement adapté.

Logiadapt propose justement un accompagnement complet dans cette démarche :

  • Diagnostic ergothérapique pour identifier les risques de chute et les besoins en adaptation,

  • Aide à l’obtention des aides financières, notamment MaPrimeAdapt’, une aide de l’État qui finance jusqu’à 70 % des travaux d’adaptation selon les ressources,

  • Mise en relation avec des artisans de confiance et suivi de la conformité des travaux.

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Parmi les aménagements les plus demandés : la transformation d’une salle de bain classique en douche à l’italienne sécurisée, la pose de barres d’appui, ou encore l’installation de sièges ergonomiques et rampes d’accès.

Ces solutions permettent de retarder ou d’éviter l’entrée en établissement tout en garantissant autonomie, confort et sécurité à domicile.

Sources

🔗 LÉGIFRANCE : Article 205 - Code civil
🔗 GOUV : Aides financières en EHPAD

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