Découvrez toutes les aides pour financer une maison de retraite : APA, ASH, aides au logement, et alternatives avec Logiadapt et MaPrimeAdapt’.
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Face au coût souvent élevé d’un hébergement en maison de retraite, de nombreuses familles se retrouvent démunies pour financer cette nouvelle étape de vie. Pourtant, plusieurs aides financières existent pour alléger la facture et garantir à chaque senior un accompagnement digne et sécurisé. Selon les ressources, l’état de santé et la situation familiale, il est possible d’obtenir des soutiens publics comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’Aide sociale à l’hébergement (ASH) ou encore des aides au logement. Comprendre leurs conditions, savoir à qui s’adresser et comment constituer un dossier complet permet d’éviter bien des obstacles.
Entrer en maison de retraite représente un tournant majeur dans la vie d’une personne âgée et de sa famille. En France, le coût moyen mensuel d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dépasse souvent 2 000 € à 3 000 €, selon la localisation et le niveau de dépendance. Heureusement, plusieurs aides publiques permettent d’alléger cette charge, sous conditions de ressources ou de perte d’autonomie.
L’APA est l’aide la plus connue pour les personnes âgées dépendantes. Elle s’adresse aux seniors de 60 ans et plus dont la perte d’autonomie est évaluée selon la grille AGGIR (Groupe Iso-Ressources). Seules les personnes classées en GIR 1 à 4 peuvent y prétendre.
En maison de retraite, l’APA ne verse pas de somme directement au bénéficiaire : elle est versée à l’établissement pour réduire le tarif dépendance. Le montant accordé dépend du niveau de dépendance et des revenus du résident. En 2025, l’aide peut aller jusqu’à plus de 1 800 € par mois pour les situations les plus lourdes (GIR 1).
La demande se fait auprès du conseil départemental, sur dossier accompagné d’un certificat médical et d’une évaluation par une équipe médico-sociale. L’APA reste cumulable avec les aides au logement, mais non cumulable avec la PCH.
Quand les revenus personnels ou familiaux ne suffisent plus à payer le tarif d’un EHPAD, l’Aide sociale à l’hébergement (ASH) peut prendre le relais. Elle est attribuée par le département, après étude des ressources de la personne âgée et, le cas échéant, de ses obligés alimentaires (enfants, gendres, belles-filles).
L’ASH couvre tout ou partie des frais d’hébergement, déduction faite des revenus personnels (pension, retraite, etc.). En contrepartie, le bénéficiaire doit résider dans un établissement habilité à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale. Cette mention figure dans le contrat de séjour.
L’ASH est souvent récupérable sur la succession, dans la limite des montants versés, ce qui en fait une aide importante mais à bien comprendre avant d’engager les démarches.
Les personnes hébergées en maison de retraite peuvent également percevoir une aide au logement :
Ces aides, gérées par la CAF ou la MSA, sont calculées selon les ressources, le coût de l’hébergement et la situation familiale. En moyenne, elles permettent de réduire la facture mensuelle de 100 à 250 €.
Par ailleurs, certains bénéficiaires peuvent cumuler ces aides avec :
> Quelles sont les aides disponibles pour les retraités en 2025 ?
Choisir une maison de retraite ne se limite pas à trouver un lieu d’accueil adapté : il faut aussi anticiper le coût réel, souvent source d’inquiétude pour les familles. Entre les frais d’hébergement, de dépendance et les soins, le reste à charge varie fortement selon les revenus, le type d’établissement et les aides obtenues. Une bonne compréhension de ces éléments permet d’éviter les mauvaises surprises et de préparer un financement équilibré et durable.
Le prix d’un EHPAD se décompose en trois parties principales :
Les tarifs sont fixés chaque année par le conseil départemental pour les établissements publics et à but non lucratif, et librement pour les structures privées. Il est donc essentiel de demander un devis détaillé avant toute admission.
Le reste à charge correspond à la somme restant à payer après déduction de toutes les aides (APA, APL, ASH…). Il varie selon la dépendance et les revenus, mais aussi selon la région : un séjour en Île-de-France coûte en moyenne 30 % plus cher qu’en province.
Des outils en ligne, comme le portail pour les personnes âgées, permettent d’obtenir une estimation personnalisée. En pratique :
Ces simulations aident à anticiper la soutenabilité du projet, et à envisager d’autres options si le coût reste trop élevé (aide sociale à l’hébergement, maintien à domicile…).
La solidarité familiale peut intervenir lorsque les ressources du résident sont insuffisantes. En vertu du Code civil (articles 205 à 207), les enfants, gendres et belles-filles ont une obligation alimentaire envers leurs parents ou beaux-parents dans le besoin.
Le département peut donc solliciter ces proches pour participer financièrement au paiement de la maison de retraite, notamment dans le cadre d’une demande d’ASH. Toutefois, cette contribution est calculée en fonction des revenus et peut être modulée en cas de difficultés.
Certains départements proposent des barèmes indicatifs, garantissant une participation équitable et proportionnée. Dans certaines situations (conflit familial, abandon, violences), une dispense d’obligation alimentaire peut même être accordée.
Bien comprendre ce mécanisme est essentiel pour éviter des tensions au sein de la famille et anticiper les démarches administratives.
L’entrée en maison de retraite est un moment délicat, à la fois émotionnellement et administrativement. Il ne s’agit pas seulement de trouver une place disponible, mais de choisir le bon établissement, de constituer des dossiers d’aides complets et de garantir la sécurité et le confort de la personne âgée. Une bonne préparation, accompagnée par des professionnels, permet de vivre cette transition dans les meilleures conditions.
Avant même l’admission, il est essentiel d’évaluer les besoins réels de la personne âgée : perte d’autonomie, mobilité, troubles cognitifs, besoins en soins, habitudes de vie…
Un ergothérapeute peut établir un diagnostic personnalisé pour définir le niveau de dépendance et orienter vers le type d’établissement le plus adapté (EHPAD, résidence autonomie, unité Alzheimer, etc.).
Cette approche humaine et complète permet d’éviter les erreurs d’orientation et de gagner un temps précieux dans les démarches.
Chaque aide (APA, ASH, aides au logement) nécessite un dossier distinct avec ses propres justificatifs :
Un dossier incomplet peut retarder de plusieurs semaines le versement des aides. Il est donc recommandé d’être accompagné dans ces démarches, notamment par le CCAS, le Clic (Centre local d’information et de coordination) ou un professionnel de l’accompagnement comme Logiadapt.
Bon à savoir : certains départements permettent de déposer les demandes en ligne et d’obtenir un suivi numérique du traitement. Cela facilite le suivi pour les familles souvent éloignées géographiquement.
Avant de franchir le pas de la maison de retraite, il est parfois pertinent d’envisager le maintien à domicile, surtout si la personne reste autonome dans les gestes essentiels. Grâce à l’évolution des aides et des technologies, il est désormais possible de vivre plus longtemps chez soi, dans un logement adapté.
Logiadapt propose justement un accompagnement complet dans cette démarche :
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Parmi les aménagements les plus demandés : la transformation d’une salle de bain classique en douche à l’italienne sécurisée, la pose de barres d’appui, ou encore l’installation de sièges ergonomiques et rampes d’accès.
Ces solutions permettent de retarder ou d’éviter l’entrée en établissement tout en garantissant autonomie, confort et sécurité à domicile.
🔗 LÉGIFRANCE : Article 205 - Code civil
🔗 GOUV : Aides financières en EHPAD