3 min de lecture

Aide personne âgée conseil général : comment bénéficier d’un soutien adapté ?

Découvrez les aides du conseil général pour les personnes âgées : APA, ASH, aide à domicile, adaptation du logement et MaPrimeAdapt’.

Henry

Posté le
11/11/2025
Mis à jour le
11/11/2025
Logiadapt propose un accompagnement clé en main pour vos projets d'adaptation de logement.
TESTER MES AIDES

Vieillir à domicile dans de bonnes conditions est aujourd’hui une priorité pour de nombreuses familles françaises. Pourtant, avec l’âge, les besoins d’accompagnement augmentent : perte de mobilité, démarches administratives complexes, adaptation du logement… Ces réalités peuvent vite devenir un obstacle au maintien à domicile si aucune aide n’est mise en place. C’est ici que le conseil général, devenu conseil départemental intervient comme acteur central de la solidarité envers les personnes âgées. À travers des dispositifs comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’Aide sociale à l’hébergement (ASH) ou encore l’aide-ménagère à domicile, il soutient financièrement et humainement les seniors les plus fragiles. Ces aides, souvent cumulables, permettent de rester chez soi plus longtemps, de financer des services essentiels ou d’envisager une entrée en établissement dans de meilleures conditions. 

Quels sont les dispositifs proposés par le conseil général pour les personnes âgées ?

Le conseil général, aujourd’hui appelé conseil départemental, est le principal acteur public de l’aide aux personnes âgées. Il gère et finance une grande partie des dispositifs destinés à favoriser l’autonomie et à soutenir les familles. Ces aides couvrent à la fois la perte d’autonomie, le maintien à domicile, l’hébergement en établissement et l’adaptation du logement.

L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile et en établissement

L’APA est la principale aide publique destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie. Versée par le département, elle permet de financer les dépenses liées à la dépendance : aide à domicile, matériel adapté, portage de repas, accueil de jour, ou encore hébergement en EHPAD.

L’éligibilité repose sur la grille AGGIR, qui évalue le degré d’autonomie selon six niveaux (de GIR 1 à GIR 6). L’APA est accordée aux personnes classées de GIR 1 à GIR 4. Son montant dépend à la fois du niveau de dépendance et des ressources du demandeur : il peut atteindre plus de 1 800 € par mois pour les situations les plus lourdes. L’APA est non récupérable sur la succession, contrairement à certaines autres aides sociales.

La demande se fait directement auprès du service autonomie du conseil départemental, souvent via le centre communal d’action sociale (CCAS) de la commune. Après une évaluation à domicile réalisée par une équipe médico-sociale, un plan d’aide est établi et financé en partie par le département.

L’Aide sociale à l’hébergement (ASH) et autres aides à l’hébergement

Lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, le conseil général peut intervenir pour faciliter l’entrée en établissement. L’Aide sociale à l’hébergement (ASH) s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans (ou 60 ans en cas d’inaptitude au travail) disposant de faibles ressources. Elle prend en charge, partiellement ou totalement, les frais d’hébergement en EHPAD ou en famille d’accueil agréée.

L’ASH est versée directement à l’établissement et peut être récupérée sur la succession du bénéficiaire. Son montant dépend des revenus, du coût du séjour et de la contribution éventuelle des obligés alimentaires (enfants, petits-enfants). En moyenne, le reste à charge pour les familles peut être fortement réduit grâce à ce dispositif.

En complément, certains départements accordent des aides spécifiques à la vie en résidence autonomie, au financement des repas, ou encore à l’aménagement de chambres adaptées pour les personnes dépendantes. Ces mesures locales varient selon les politiques départementales et doivent être vérifiées auprès des services du conseil général.

Les aides à domicile et autres mesures 

Outre les grandes allocations, le conseil départemental propose des aides concrètes pour soutenir la vie quotidienne des seniors à domicile. Parmi elles :

  • L’aide-ménagère à domicile, destinée aux personnes âgées de plus de 65 ans ayant de faibles ressources et ne bénéficiant pas de l’APA. Elle permet de financer plusieurs heures d’intervention par semaine pour les tâches courantes (entretien du logement, courses, repas…).

  • Le portage de repas, souvent organisé par les communes mais cofinancé par le département, pour garantir une alimentation régulière et adaptée aux besoins nutritionnels.

  • L’aide à l’adaptation du logement, essentielle pour prévenir les chutes et favoriser l’autonomie. Les départements soutiennent ou orientent vers des dispositifs tels que MaPrimeAdapt’, une aide nationale destinée à financer les travaux d’aménagement pour le maintien à domicile des seniors et des personnes en situation de handicap.

{{simulateur}}

Ces dispositifs sont souvent cumulables, et un accompagnement personnalisé par les services départementaux ou des organismes spécialisés comme Logiadapt permet de constituer un plan global d’aide.

Quelles sont les conditions d’éligibilité et montants à connaître ?

Les aides destinées aux personnes âgées sont soumises à des conditions précises, qui varient selon la nature du dispositif. Ces critères visent à garantir que les aides du conseil général bénéficient prioritairement aux seniors les plus fragiles, tout en tenant compte de leur degré de dépendance, de leurs ressources et de leur lieu de résidence.

Critères d’âge, de dépendance (grille GIR) et de résidence

Pour la plupart des aides départementales, l’âge minimum requis est de 60 ans (notamment pour l’APA) ou 65 ans (pour l’aide sociale à l’hébergement et l’aide-ménagère).

Le degré de dépendance est évalué à l’aide de la grille AGGIR, qui classe les personnes de GIR 1 (perte d’autonomie totale) à GIR 6 (autonomie complète).

  • GIR 1 à GIR 4 : éligibilité à l’APA, avec un plan d’aide personnalisé.

  • GIR 5 à GIR 6 : pas d’APA, mais possibilité d’aide-ménagère départementale.

La résidence principale doit se situer dans le département où la demande est déposée. En cas de déménagement, le dossier est transféré au nouveau conseil départemental. Pour l’ASH, l’établissement d’accueil doit être habilité à l’aide sociale, ce qui garantit la possibilité d’une prise en charge partielle des frais.

Conditions de ressources et reste à charge : exemples chiffrés

Les revenus sont pris en compte pour déterminer le montant de l’aide attribuée. Chaque aide possède un plafond de ressources et un barème dégressif.

Pour l’APA, il n’existe pas de plafond strict : toute personne de plus de 60 ans en perte d’autonomie peut y prétendre. Cependant, la participation financière du bénéficiaire varie selon ses revenus: 

  • En dessous de 868 € par mois (plafond 2025), la participation est nulle.
  • Au-delà, une contribution progressive est demandée, pouvant atteindre 90 % du plan d’aide pour les revenus les plus élevés.

Pour l’aide-ménagère, les ressources doivent généralement être inférieures à environ 1 260 € par mois pour une personne seule (montant variable selon le département).

Pour l’ASH, la participation du bénéficiaire et des enfants est calculée en fonction du revenu net mensuel, du coût de l’hébergement et de la composition familiale.

Ces aides permettent de réduire fortement le reste à charge : par exemple, une personne percevant une APA de 1 200 € par mois pour un plan d’aide de 1 500 € ne paiera que 300 €, contre 1 500 € sans soutien public.

Qui fait la demande ? 

Les démarches s’effectuent toujours auprès du service autonomie du conseil départemental, souvent via un formulaire papier ou en ligne. Les principales étapes sont :

  1. Retirer le dossier de demande auprès du CCAS, du CLIC (Centre local d’information et de coordination) ou du site du conseil départemental.

  2. Remplir le formulaire unique, qui peut concerner plusieurs aides (APA, aide-ménagère, adaptation du logement).

  3. Fournir les pièces justificatives : avis d’imposition, justificatif de domicile, attestation de retraite, certificat médical, etc.

  4. Évaluation à domicile par une équipe médico-sociale, notamment pour l’APA.

  5. Décision du conseil départemental, qui fixe le montant attribué et les conditions de versement.

Les délais de traitement varient selon les départements, mais oscillent généralement entre 30 et 60 jours. En cas de refus ou de désaccord sur le montant, un recours gracieux peut être adressé au président du conseil départemental.

Comment effectuer les démarches auprès du conseil départemental?

Obtenir une aide du conseil général nécessite de suivre une procédure administrative encadrée, mais accessible à tous, à condition d’être bien accompagné. Chaque département dispose de ses propres formulaires et services d’instruction, mais les étapes principales sont similaires partout en France. L’anticipation et la bonne préparation du dossier sont souvent la clé pour accélérer le traitement et éviter les refus.

Le formulaire unique « Demande d’aides à l’autonomie à domicile »

La première étape consiste à remplir le formulaire de demande d’aide. La plupart des conseils départementaux proposent aujourd’hui un formulaire unique permettant de solliciter plusieurs aides : APA, aide-ménagère, adaptation du logement, ou portage de repas.

Ce formulaire peut être retiré :

  • auprès du Centre communal d’action sociale (CCAS)
  • dans un Centre local d’information et de coordination (CLIC)
  • téléchargé directement sur le site internet du conseil départemental

Il doit être accompagné de justificatifs :

  • pièce d’identité, justificatif de domicile
  • dernier avis d’imposition, relevé de retraite
  • certificat médical décrivant le niveau d’autonomie
  • éventuellement un devis de travaux ou de services à domicile si la demande concerne l’adaptation du logement

Une fois le dossier complet déposé, il est enregistré par le service autonomie du département. Un accusé de réception est remis, précisant les délais moyens de traitement.

Les interlocuteurs à mobiliser : point info, CCAS, médiateur numérique

Les démarches peuvent sembler complexes, surtout pour les personnes âgées peu à l’aise avec l’administration. C’est pourquoi plusieurs structures locales peuvent accompagner les demandeurs gratuitement :

  • Les CCAS (Centres communaux d’action sociale) sont les interlocuteurs de proximité privilégiés pour remplir les formulaires et rassembler les pièces.

  • Les CLIC ou Maisons départementales de l’autonomie (MDA) proposent des permanences d’information et orientent vers les bons dispositifs selon la situation.

  • En cas de difficultés numériques, les médiateurs France Services ou les agents d’accueil des mairies peuvent aider à déposer le dossier en ligne ou à créer un espace personnel sur le portail départemental.

Ces relais de terrain facilitent la communication avec les services du département et garantissent un suivi régulier du dossier. Dans certains territoires, il est aussi possible de suivre l’avancement de sa demande directement en ligne grâce à un identifiant unique.

Conseils pratiques pour constituer son dossier et optimiser ses chances

Un dossier bien préparé est un dossier plus rapidement accepté. Voici quelques conseils utiles pour maximiser ses chances d’obtenir une aide :

  • Fournir un dossier complet dès le départ : une pièce manquante peut retarder de plusieurs semaines la prise de décision.

  • Faire évaluer son autonomie par un professionnel de santé avant de déposer la demande : cela permet d’obtenir une classification GIR précise, indispensable pour l’APA.

  • Joindre des devis ou factures estimatives pour justifier les besoins d’aide ou de travaux d’adaptation.

  • Anticiper le renouvellement : certaines aides, comme l’aide-ménagère, sont accordées pour une durée limitée (souvent 1 an).

  • Faire appel à un accompagnement spécialisé : des structures comme Logiadapt peuvent aider à identifier les aides les plus pertinentes, à rassembler les documents nécessaires et à coordonner les démarches administratives avec le conseil général.

Enfin, il est recommandé de conserver une copie de tous les documents envoyés, y compris le formulaire signé et les justificatifs. En cas de non-réponse après plusieurs semaines, il est possible de contacter le service autonomie du département ou de demander l’aide d’un travailleur social pour relancer la procédure.

Comment combiner ces aides avec l’adaptation du logement ?

L’adaptation du logement joue un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées. En complément des aides du conseil général, il est possible de mobiliser des subventions spécifiques pour financer des travaux destinés à rendre l’habitat plus sûr, plus fonctionnel et mieux adapté à la perte d’autonomie. Ces dispositifs peuvent être cumulés, à condition d’être bien accompagnés dans leur montage.

Maintien à domicile : rôle des travaux d’adaptation et des subventions complémentaires

Avec l’âge, le logement peut devenir source de risques : chutes, difficultés à accéder à la salle de bain, escaliers dangereux… Pourtant, de simples aménagements permettent souvent d’éviter une entrée prématurée en établissement. Parmi les travaux les plus fréquents :

  • remplacement d’une baignoire par une douche à l’italienne antidérapante

  • installation de barres d’appui et de sièges de douche

  • élargissement des portes pour le passage d’un déambulateur

  • pose d’un monte-escalier ou de rampes d’accès

  • amélioration de l’éclairage et suppression des seuils

Ces aménagements peuvent être financés partiellement par les aides départementales (APA, aide-ménagère avec volet travaux), mais aussi par des dispositifs nationaux tels que MaPrimeAdapt’. Cette aide, issue d’un programme gouvernemental lancé en 2024, permet aux seniors de financer jusqu’à 70 % des travaux d’adaptation selon leurs ressources, dans la limite de 22 000 € de subvention.

Présentation de Logiadapt : un accompagnement complet et personnalisé

Pour simplifier ces démarches souvent complexes, Logiadapt accompagne les personnes âgées dans toutes les étapes de leur projet d’adaptation de logement. Son approche repose sur :

  • un diagnostic personnalisé par un ergothérapeute, afin d’évaluer les besoins réels et les priorités d’aménagement

  • l’assistance à l’obtention des aides financières, y compris celles du conseil départemental et de MaPrimeAdapt’

  • la mise en relation avec des artisans de confiance, spécialisés dans les travaux d’adaptation pour seniors

  • le suivi et la conformité des travaux, garantissant la sécurité et la qualité des aménagements réalisés

En combinant l’expertise technique et l’accompagnement administratif, Logiadapt permet aux familles d’obtenir des solutions sur mesure, sécurisées et économiquement avantageuses, tout en allégeant le poids des démarches.

D'autres articles dans la même catégorie :

Vous souhaitez tester votre éligibilité à MaPrimeAdapt ?
Simulation gratuite et immédiate. Jusqu'à 15 400€ de prime pour vos travaux d'adaptation !
JE CALCULE MES AIDES
Transformer une baignoire en douche à l'italienne ?
Logiadapt vous accompagne dans vos travaux d'adaptation de salle de bain pour bien vieillir chez vous !
INSTALLER UNE DOUCHE SÉCURISÉE
Adapter votre logement simplement !
Logiadapt vous accompagne dans votre projet d'adaptation de A à Z.
Passage d'un ergothérapeute
Dossiers d'aides financières
Suivi des travaux
ÊTRE ACCOMPAGNÉ DANS MON PROJET D'ADAPTATION
☎️ 01 89 71 52 70
Service & appel gratuits