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Aide à domicile et Sécurité sociale : qui peut en bénéficier et comment en profiter ?

Découvrez comment la Sécurité sociale prend en charge l’aide à domicile et comment Logiadapt vous accompagne pour financer et adapter votre logement.

Henry

Posté le
27/10/2025
Mis à jour le
27/10/2025
Logiadapt propose un accompagnement clé en main pour vos projets d'adaptation de logement.
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Vieillir sereinement ou se remettre d’une hospitalisation chez soi est une aspiration partagée par de nombreux Français. Pourtant, le coût d’une aide à domicile peut vite devenir un frein pour beaucoup de ménages. La Sécurité sociale joue ici un rôle essentiel : elle permet, dans certaines conditions, de bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale des services d’aide à domicile. Que ce soit pour un accompagnement temporaire après une opération, une assistance quotidienne liée à la perte d’autonomie, ou encore un soutien ponctuel aux gestes de la vie courante, plusieurs dispositifs existent. Comprendre les critères, les montants remboursés et les démarches à effectuer permet d’éviter les mauvaises surprises et de profiter pleinement de ces droits. 

Qui peut bénéficier d’une aide à domicile prise en charge par la Sécurité sociale ?

De nombreuses personnes peuvent bénéficier d’une aide à domicile financée partiellement par la Sécurité sociale, mais les conditions varient selon la situation : âge, état de santé, niveau d’autonomie et ressources. Identifier le bon dispositif permet de garantir un maintien à domicile dans de bonnes conditions, sans se priver d’un soutien nécessaire.

Les conditions d’affiliation et de situation

Pour qu’une aide à domicile soit prise en charge, il faut d’abord être affilié à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ou à un autre régime de Sécurité sociale. Les principales catégories concernées sont :

  • Les personnes âgées fragiles, souvent après 65 ans (ou dès 60 ans en cas de perte d’autonomie reconnue)
  • Les personnes en situation de handicap ou de maladie chronique
  • Les assurés revenant d’une hospitalisation nécessitant un accompagnement temporaire

La CPAM évalue la situation médicale, le degré d’autonomie et parfois les revenus. Ces critères déterminent le type de prise en charge (forfaitaire ou en pourcentage).

Les types d’interventions concernées par la prise en charge 

Les aides à domicile financées par la Sécurité sociale couvrent généralement les actes de la vie quotidienne et de soins de base. Il peut s’agir :

  • d’une aide-ménagère pour l’entretien du logement, la préparation des repas ou les courses ;

  • d’un accompagnement à la toilette et à l’habillage ;

  • ou d’une assistance temporaire au retour à domicile après une hospitalisation (appelée « aide au retour à domicile après hospitalisation », ARDH).

Ces interventions peuvent être assurées par un service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) ou un SPASAD agréé, selon les besoins identifiés.

Faire le lien avec d’autres dispositifs complémentaires (APA, PCH, crédit d’impôt)

La prise en charge par la Sécurité sociale peut être complétée par d’autres aides :

  • L’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), destinée aux plus de 60 ans en perte d’autonomie ;

  • La PCH (Prestation de compensation du handicap) pour les personnes handicapées ;

  • Et le crédit d’impôt services à la personne, qui rembourse 50 % des dépenses non couvertes.

Ces dispositifs se cumulent parfois, permettant de réduire considérablement le reste à charge. Un accompagnement professionnel, comme celui proposé par Logiadapt, aide à identifier les aides cumulables et à monter un dossier efficace pour obtenir le maximum de financement.

Quels sont les montants, plafonds et modalités de remboursement par la Sécurité sociale ?

La Sécurité sociale peut rembourser une partie des dépenses liées à l’aide à domicile, mais les montants varient selon la situation de la personne, le type d’intervention et le dispositif mobilisé. Connaître les plafonds et les conditions de remboursement permet de planifier son budget et d’éviter les refus de prise en charge.

Les plafonds de ressources et taux de prise en charge par la CPAM

Pour les aides financées par la CPAM, les taux de prise en charge dépendent principalement des ressources et du motif de la demande.
Par exemple :

  • Après une hospitalisation, l’aide au retour à domicile (ARDH) peut être financée jusqu’à 90 % des dépenses, avec un plafond de 1 800 € par an en moyenne selon les départements ;

  • Pour une aide ménagère à domicile, le taux de participation de la CPAM est souvent compris entre 30 et 60 %, sous conditions de revenus ;

  • Les personnes disposant de faibles ressources peuvent être exonérées de reste à charge, notamment si elles bénéficient de la complémentaire santé solidaire (C2S).

Ces montants sont révisés régulièrement par les caisses locales, d’où l’importance de se renseigner auprès de sa CPAM.

Modalités de calcul et types de prestations pris en charge

La Sécurité sociale ne rembourse pas les mêmes prestations selon la nature de l’aide :

  • Les soins infirmiers à domicile prescrits par un médecin sont remboursés à 100 % du tarif conventionné lorsqu’ils relèvent d’un acte médical ;

  • Les aides ménagères et gardes-malades peuvent être partiellement financées via un forfait d’aide sociale ou par des conventions avec des associations agréées ;

  • En cas de retour d’hospitalisation, la CPAM prend en charge un nombre défini d’heures d’aide à domicile (souvent entre 10 et 30 heures, selon la gravité de la pathologie).

Les bénéficiaires reçoivent ensuite un accord écrit précisant la durée et le montant de la participation.

Ce que la Sécurité sociale ne couvre pas 

La Sécurité sociale ne finance pas les aides considérées comme de confort (ex. : jardinage, garde d’animaux, petits travaux). Elle n’assume pas non plus les aménagements du logement nécessaires à la perte d’autonomie.

Pour ces besoins, il est possible de mobiliser :

  • des aides départementales (APA, PCH)

  • la Caisse de retraite pour les seniors non éligibles à la CPAM

  • ou encore MaPrimeAdapt’, un dispositif national finançant les travaux d’adaptation du logement pour les personnes âgées ou en situation de handicap

Ces solutions permettent de compléter efficacement la participation de la Sécurité sociale et d’assurer un maintien à domicile dans de bonnes conditions.

Comment mettre en place une aide à domicile ? Démarches et bonnes pratiques

Mettre en place une aide à domicile ne se résume pas à choisir une intervenante : c’est un véritable parcours administratif et humain. Bien s’y préparer permet de gagner du temps, d’éviter les erreurs et d’obtenir une aide adaptée à ses besoins réels. Voici les étapes essentielles pour que la démarche soit simple et sécurisée.

Le rôle des intervenants habilités : SAAD, SPASAD, service mandataire…

Plusieurs structures peuvent intervenir à domicile selon les besoins :

  • SAAD (Service d’aide et d’accompagnement à domicile) : il aide aux gestes du quotidien (toilette, repas, entretien du logement) ;

  • SPASAD (Service polyvalent d’aide et de soins à domicile) : il combine soins infirmiers et accompagnement quotidien, idéal pour les personnes âgées dépendantes ;

  • Service mandataire : le bénéficiaire emploie lui-même l’aide à domicile, mais le service gère les formalités administratives (contrat, fiche de paie, cotisations).

Il est recommandé de choisir une structure agréée par le département ou la Sécurité sociale, condition indispensable pour bénéficier des financements publics.

Les démarches administratives auprès de la CPAM, de l’hôpital ou du département

La demande de prise en charge dépend du contexte :

  • Après une hospitalisation : le service social de l’hôpital peut transmettre une demande d’aide au retour à domicile (ARDH) directement à la CPAM ou à la caisse de retraite ;

  • Pour une perte d’autonomie : il faut remplir un dossier spécifique (APA, PCH ou aide ménagère) disponible auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) ou du département ;

  • Pour les soins infirmiers à domicile : un médecin doit prescrire l’intervention pour que la Sécurité sociale rembourse les actes.

Un diagnostic préalable est souvent réalisé pour adapter la durée, la fréquence et le type d’aide à la situation de la personne.

Les critères de choix d’un intervenant et les indicateurs de qualité

Choisir le bon prestataire est essentiel pour garantir la qualité de l’aide et la sécurité du bénéficiaire. Les critères à prendre en compte sont :

  • la formation et l’expérience des intervenants
  • la réactivité du service en cas d’urgence
  • la transparence des tarifs et la clarté du contrat
  • la coordination entre les différents professionnels (médecins, ergothérapeutes, famille).

Comment Logiadapt accompagne-t-on cette démarche ?

Obtenir une aide à domicile efficace ne dépend pas seulement des financements : c’est aussi une question d’organisation, de sécurité et d’adaptation du logement. Logiadapt s’engage aux côtés des particuliers pour simplifier chaque étape, depuis l’évaluation des besoins jusqu’au suivi des travaux, avec une approche humaine et personnalisée.

Accompagnement personnalisé et diagnostic par ergothérapeute

Chaque situation est unique. C’est pourquoi Logiadapt débute toujours par un diagnostic réalisé par un ergothérapeute, un professionnel de la santé formé à l’analyse des besoins d’autonomie et à l’adaptation de l’habitat.

Ce diagnostic permet :

  • d’identifier les obstacles au quotidien (bain, escaliers, accès aux pièces)

  • de proposer des solutions concrètes et sécurisées (barres d’appui, douche adaptée, monte-escalier)

  • et de définir un plan d’aménagement cohérent avec les capacités et les habitudes de vie de la personne

Cette approche permet d’éviter les dépenses inutiles et d’améliorer réellement le confort et la sécurité au domicile.

Assistance à l’identification des aides financières

L’une des grandes forces de Logiadapt est son expertise dans le montage de dossiers d’aides financières.
L’équipe accompagne les particuliers pour mobiliser les dispositifs existants :

  • MaPrimeAdapt’, une aide nationale qui finance jusqu’à 70 % du coût des travaux d’adaptation du logement
  • L’APA pour les plus de 60 ans
  • La PCH pour les personnes handicapées
  • Les aides locales ou caisses de retraite

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Grâce à cet accompagnement, le reste à charge est souvent considérablement réduit, rendant l’adaptation du domicile bien plus accessible.

Mise en relation avec des artisans de confiance, suivi et conformité des travaux

Une fois le projet validé et financé, Logiadapt prend en main la phase de réalisation.

L’entreprise met en relation les bénéficiaires avec des artisans partenaires sélectionnés pour leur sérieux et leur expertise dans l’adaptation du logement : salles de bains sécurisées, rampes d’accès, aménagements extérieurs, etc.

Chaque chantier est suivi jusqu’à la conformité finale, garantissant le respect des normes de sécurité et l’adéquation aux recommandations de l’ergothérapeute.

Ce suivi de bout en bout offre une véritable tranquillité d’esprit : tout est pris en charge, depuis le diagnostic jusqu’à la dernière vérification des travaux.

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