Découvrez la classification du handicap par l'OMS et comment elle influe sur la reconnaissance administrative, les droits et les aides disponibles pour les personnes handicapées.
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Le handicap est un concept complexe qui touche de nombreuses dimensions de la vie quotidienne. Il englobe une variété de situations où les individus rencontrent des obstacles pour participer pleinement à la société en raison de limitations fonctionnelles. La Définition du handicap selon l'OMS et la Classification Internationale du Fonctionnement (CIF) de l’Organisation Mondiale de la Santé offrent un cadre de référence mondial pour comprendre et évaluer ces difficultés.
L'objectif de cette classification est de mieux cerner les différentes formes de handicap et d’identifier des solutions concrètes pour améliorer la vie des personnes concernées.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose une définition officielle du handicap qui est essentielle pour mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap.
Selon l’OMS, le handicap est un terme générique qui englobe plusieurs dimensions : les déficiences, les incapacités et les handicaps eux-mêmes. Ces concepts sont souvent confondus, mais chacun représente un aspect différent du vécu des individus.
Déficience : Il s'agit de la perte ou de l'anomalie d'une structure ou fonction corporelle. Par exemple, une déficience motrice pourrait correspondre à la perte de la capacité de bouger une partie du corps.
Incapacité : Cela fait référence à une restriction ou une absence de capacité à accomplir une activité de manière normale. Par exemple, une personne ayant une déficience motrice pourrait avoir de la difficulté à marcher ou à manipuler des objets.
Handicap : C'est la situation dans laquelle une personne se trouve lorsqu'une déficience ou une incapacité limite sa participation à la vie sociale, économique ou culturelle. Le handicap est donc un concept beaucoup plus global, prenant en compte l’environnement dans lequel la personne évolue et les obstacles auxquels elle fait face.
Une définition mondiale du handicap permet de standardiser la manière dont les pays et les organisations internationales abordent le sujet. Elle est cruciale pour :
La définition du handicap a évolué au fil des années, passant d’une approche médicale à une approche sociale. Initialement, le handicap était perçu comme une déficience purement médicale, réduisant l'individu à ses déficits. Au fil du temps, cette vision a changé pour prendre en compte l'interaction entre la personne et son environnement. Cette évolution est principalement attribuée à l'OMS qui, dans les années 1980, a introduit le modèle social du handicap, soulignant l'importance de l’adaptation du milieu et de la réduction des obstacles.
En 2001, l’OMS a lancé la Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (CIF), un outil qui permet de décrire non seulement le handicap mais aussi le fonctionnement et les capacités des individus. La CIF met l’accent sur les facteurs environnementaux et les facteurs personnels qui influencent la vie des personnes en situation de handicap, et propose une évaluation globale et individualisée de la situation.
La Classification Internationale du Fonctionnement (CIF), mise en place par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est un outil pour évaluer le handicap de manière plus précise et exhaustive. Elle repose sur une approche globale et intègre divers aspects de la vie d'une personne en situation de handicap, notamment son fonctionnement, ses capacités et les facteurs environnementaux qui influencent son bien-être.
L'objectif principal de la CIF est d’offrir une classification internationale qui permet d’évaluer l'impact d’un handicap sur la vie quotidienne d'un individu. Contrairement aux anciens modèles qui se concentraient principalement sur la déficience, la CIF s'intéresse à plusieurs dimensions du handicap, incluant :
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La CIF fonctionne selon un modèle intégré qui permet d’analyser de manière détaillée l’état de santé d’un individu sous plusieurs angles :
Cette classification repose sur un modèle à deux volets :
La CIF est utilisée dans des démarches comme :
> Aménagement logement : Quelles sont les aides pour une personne en situation de handicap ?
L’OMS reconnaît plusieurs types de handicap qui varient en fonction des capacités altérées et de l’impact sur la vie quotidienne des individus. La CIF de l'OMS identifie quatre grands types de handicap : moteur, sensoriel, mental/psychique, et cognitif/invisible.
Le handicap moteur concerne les personnes qui présentent des troubles de la mobilité. Ces troubles peuvent être liés à des pathologies affectant les muscles, les articulations ou le système nerveux central. Les personnes ayant un handicap moteur peuvent avoir des difficultés à se déplacer, à maintenir une posture stable, ou à réaliser des actions simples comme monter les escaliers ou se lever d'une chaise.
Les causes peuvent être multiples : accidents, maladies dégénératives comme la sclérose en plaques ou la paralysie cérébrale.
Ces handicaps nécessitent souvent des aménagements de l'habitat, comme des rampes d'accès, des barres d'appui, ou des ascenseurs, afin de favoriser l'autonomie et le maintien à domicile.
Le handicap sensoriel touche les sens de manière significative. Il inclut les troubles de l’audition (surdité partielle ou totale) et les troubles de la vue (cécité ou déficience visuelle). Les personnes affectées par un handicap sensoriel rencontrent des difficultés dans la perception et l’interprétation des informations provenant de leur environnement, ce qui peut limiter leur capacité à interagir avec le monde qui les entoure.
Les solutions de compensation incluent des appareils auditifs, des prothèses visuelles, ou des systèmes d’accessibilité comme des traductions en langue des signes ou des aides techniques pour améliorer l'autonomie et la participation sociale.
Le handicap mental fait référence à des limitations significatives dans les fonctions intellectuelles et adaptatives, qui affectent la capacité à apprendre, à résoudre des problèmes et à s’adapter à de nouvelles situations. Les personnes avec un handicap mental peuvent avoir des difficultés dans leur vie quotidienne, notamment en ce qui concerne l’autonomie personnelle, la communication et la gestion de leurs tâches.
Le handicap psychique englobe les troubles mentaux et affectifs chroniques, tels que les troubles de l’humeur, la schizophrénie, ou les troubles bipolaires. Bien que ces personnes puissent être capables d’accomplir des tâches quotidiennes, elles peuvent rencontrer des obstacles importants dans leur relation avec les autres, leur vie professionnelle et sociale.
Le handicap cognitif englobe les troubles affectant les capacités de réflexion, de concentration, de mémorisation et de raisonnement. Les personnes ayant un handicap cognitif peuvent souffrir de maladies comme l’Alzheimer, les troubles du spectre autistique (TSA), ou des troubles de l’apprentissage comme la dyslexie. Ces handicaps ne sont pas toujours visibles, mais leur impact sur la vie quotidienne peut être profond, surtout en ce qui concerne les tâches scolaires, professionnelles et sociales.
Le handicap invisible inclut des troubles qui ne sont pas immédiatement perceptibles, comme les troubles psychologiques, les fibromyalgies, ou les troubles de l’attention. Bien que ces handicaps ne soient pas toujours visibles à l’extérieur, ils nécessitent un accompagnement adapté, que ce soit en milieu scolaire, professionnel ou à domicile.
La définition du handicap selon l’OMS a un impact majeur sur la manière dont le handicap est reconnu, évalué et accompagné au niveau administratif et social.
La définition officielle du handicap par l'OMS, à travers la (CIF, permet d'uniformiser la reconnaissance administrative du handicap.
Dans de nombreux pays, y compris la France, cette classification guide les démarches administratives pour obtenir la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou l'allocation adulte handicapé (AAH). Cela permet de clarifier les critères d'évaluation, de mieux répondre aux besoins individuels des personnes handicapées et de garantir un accès plus juste et égalitaire aux aides et prestations sociales.
L’adhésion à cette définition aide à éviter les interprétations divergentes et assure une plus grande cohérence dans les politiques publiques liées au handicap.
L’adhésion à la définition de l’OMS du handicap influence également les droits des personnes handicapées. Elle garantit un cadre juridique et social qui permet de définir des mesures précises d'accompagnement et de soutien. Par exemple, elle soutient l’accès à des soins de santé adaptés, à des services de rééducation, et à des aides au logement.
Le handicap n'est plus simplement perçu sous un prisme médical, mais comme une interaction complexe entre les déficiences, les limitations d’activité, et les facteurs environnementaux. Cela permet ainsi de mieux structurer l’accompagnement social, en offrant des solutions concrètes pour faciliter l’intégration des personnes handicapées dans la société, notamment dans le domaine de l’insertion professionnelle, du maintien à domicile, et de l’autonomie.
Dans le cadre de la mise en œuvre des principes de la CIF, Logiadapt’ permet l’adaptation du logement pour les personnes handicapées. En tant qu’AMO (Assistant à Maîtrise d’Ouvrage) habilité par l’ANAH, Logiadapt’ applique directement les critères définis par la CIF pour proposer des aménagements adaptés aux besoins spécifiques des personnes handicapées. Le diagnostic réalisé par des professionnels qualifiés, comme des ergothérapeutes, permet de mieux comprendre les obstacles dans l’environnement quotidien du senior ou de la personne handicapée. Grâce à une analyse précise, Logiadapt’ aide à définir les travaux nécessaires (rampes d’accès, aménagements de salle de bain, systèmes de téléassistance, etc.) pour améliorer l’autonomie à domicile et faciliter le bien-vieillir chez soi.
Pour faire reconnaître un handicap selon la CIF, il est nécessaire de passer par un processus d’évaluation auprès de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Cette reconnaissance permet d’accéder à diverses aides, comme l'AAH ou la RQTH, et facilite l’obtention des ressources nécessaires pour l’accompagnement.
L'OMS définit l’autonomie comme la capacité d'une personne à mener sa vie de manière indépendante, en fonction de ses capacités et de son environnement. La CIF prend en compte l'interaction entre les limitations de fonctionnement, l'environnement et les facteurs personnels pour évaluer l’autonomie d’une personne handicapée.
Le handicap mental se réfère à des limitations importantes des capacités intellectuelles et fonctionnelles dès la naissance ou dans l’enfance. En revanche, le handicap psychique englobe les troubles mentaux, tels que la schizophrénie ou la dépression sévère, qui affectent le comportement, les émotions et la cognition. Ces deux types de handicap diffèrent par leurs causes, leurs manifestations et leurs prises en charge.
Prenez dès maintenant rendez-vous pour une évaluation personnalisée de vos besoins et découvrez comment Logiadapt’ peut faciliter l’adaptation de votre logement en fonction de la classification du handicap. Contactez-nous dès aujourd'hui !
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