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Santé
4 min de lecture

Fracture de la hanche : Quelle est la durée d’hospitalisation ?

Découvrez la durée moyenne d'hospitalisation après une fracture de la hanche, les soins post-opératoires et comment Logiadapt’ facilite le retour à domicile avec des aménagements adaptés.

Louise

Posté le
8/5/2025
Mis à jour le
8/5/2025
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La fracture de la hanche est une blessure courante, particulièrement chez les personnes âgées, et elle peut avoir des conséquences graves sur la mobilité et l’autonomie. Après une chirurgie pour réparer cette fracture, la durée d’hospitalisation et le parcours de récupération varient en fonction de nombreux facteurs, tels que l’âge du patient, la nature de la fracture, et les traitements administrés.

Bien comprendre le processus hospitalier, la durée moyenne de l’hospitalisation, ainsi que les étapes de rééducation, est essentiel pour les patients, leurs familles et les professionnels de santé. 

Fracture de la hanche : quelles sont les causes et qui est concerné ? 

La fracture de la hanche est l'une des blessures les plus graves chez les personnes âgées, mais elle peut également toucher des individus plus jeunes, notamment en cas d'accidents. Cette fracture survient généralement après une chute ou un traumatisme, mais de nombreux facteurs prédisposent certaines personnes à en être victimes

Principales causes et facteurs de risque 

La fracture du col du fémur, qui est la forme la plus courante de fracture de la hanche, se produit généralement à la suite d'un choc direct ou d'une chute. Plusieurs facteurs augmentent la probabilité de subir une fracture de la hanche :

  • Les chutes : Le facteur le plus courant de fracture de la hanche, notamment chez les personnes âgées. En vieillissant, la diminution de la masse musculaire, la fragilité des os et l'altération de l'équilibre augmentent le risque de chutes.

  • L'ostéoporose : Une réduction de la densité osseuse, fréquente chez les personnes âgées, surtout les femmes après la ménopause, rend les os plus fragiles et vulnérables aux fractures même avec un impact léger.

  • Traumatismes importants : En dehors des chutes, des accidents de la route, des sports de contact, ou des blessures directes peuvent également entraîner des fractures du col du fémur. Les fractures sont souvent plus graves chez les personnes ayant des os plus fragiles ou des maladies osseuses sous-jacentes.

  • Âge avancé : Le vieillissement entraîne une dégradation des tissus osseux et une diminution de l’élasticité des ligaments. Les personnes âgées ont également des réflexes plus lents et des capacités de récupération moins efficaces après une blessure.

  • Maladies chroniques : Des conditions comme le diabète, les troubles cardiaques, et les troubles neurologiques peuvent augmenter la fragilité des os ou perturber l’équilibre et la coordination, contribuant ainsi au risque de chutes.

  • Médicaments : Certains médicaments, comme les antidépresseurs et les hypotenseurs, peuvent avoir des effets secondaires qui augmentent le risque de chutes et de fractures, en altérant la stabilité du patient.

  • Antécédents de fractures : Les personnes ayant déjà subi une fracture, en particulier une fracture du col du fémur, ont un risque accru de récidive, en raison de l'affaiblissement structurel de l'os dans cette zone.

Population la plus fréquemment touchée 

Les fractures de la hanche touchent principalement les personnes âgées, en particulier celles de plus de 75 ans. Cette population est la plus vulnérable en raison des facteurs liés au vieillissement, comme la perte de densité osseuse (ostéoporose), les troubles de l’équilibre, et une mobilité réduite.

Les femmes sont particulièrement à risque, en raison de la perte osseuse accélérée après la ménopause, souvent associée à une diminution des niveaux d’œstrogène, un facteur clé dans le maintien de la densité osseuse. Environ 80% des fractures de la hanche surviennent chez des femmes, principalement en raison de l’ostéoporose et de la dégradation des os liée à l’âge.

Bien que les fractures du col du fémur soient plus fréquentes chez les personnes âgées, les individus plus jeunes peuvent également être touchés, principalement en raison de traumatismes violents, comme des accidents de la route, des chutes dues à des accidents de sport, ou des conditions médicales particulières affectant la stabilité des os.

Quelle est la durée moyenne d’hospitalisation après une fracture de la hanche ? 

La durée d'hospitalisation après une fracture de la hanche varie en fonction de plusieurs éléments, tels que la complexité de la fracture, l’âge du patient, le type de chirurgie nécessaire, et la présence d'éventuelles complications. En moyenne, la durée du séjour à l'hôpital se situe entre 10 et 15 jours.

Durée moyenne selon le type de fracture et de chirurgie 

La durée de l'hospitalisation dépend en grande partie du type de fracture et de l'intervention chirurgicale réalisée. Il existe plusieurs types de fractures du col du fémur, et chacune peut nécessiter un traitement différent :

  • Fracture non déplacée : Lorsque les os fracturés restent alignés, la chirurgie peut être moins invasive. Dans ces cas, le séjour à l'hôpital est généralement plus court, entre 10 et 12 jours. La chirurgie peut consister en l'implantation de vis ou de plaques pour maintenir les os en place.

  • Fracture déplacée : Si la fracture est plus complexe, avec un déplacement des os, une prothèse de hanche peut être nécessaire. Cette intervention implique une hospitalisation plus longue, souvent de 12 à 15 jours, en fonction du rétablissement post-opératoire.

  • Fracture comminutive : Dans les cas où la fracture est particulièrement grave et implique plusieurs morceaux d’os, le traitement peut être plus complexe et nécessiter une intervention chirurgicale plus lourde. Le séjour hospitalier peut durer jusqu’à 20 jours ou plus, en fonction des complications possibles.

Facteurs pouvant influencer la durée du séjour à l’hôpital 

Plusieurs facteurs influencent la durée de l'hospitalisation après une fracture de la hanche. Voici les principaux :

  • Âge du patient : Les personnes âgées, en particulier celles de plus de 80 ans, peuvent nécessiter un séjour plus long en raison de la fragilité accrue de leurs os et de la présence de comorbidités telles que des problèmes cardiaques, respiratoires ou cognitifs.

  • Complications post-chirurgicales : Des complications comme des infections, des problèmes de cicatrisation, ou des effets secondaires liés à l’anesthésie peuvent prolonger l’hospitalisation. Les troubles cardiovasculaires ou respiratoires post-opératoires sont également des facteurs qui nécessitent des soins prolongés.

  • État général du patient : Les patients ayant une bonne condition physique et un état de santé général favorable ont généralement un temps de convalescence plus court. À l’inverse, ceux souffrant de diabète, d’hypertension ou d’autres conditions chroniques peuvent avoir besoin de soins plus longs.

  • Rééducation post-opératoire : La rééducation commence souvent dès le séjour hospitalier pour favoriser une mobilité rapide après l’intervention. La durée de cette rééducation, qui peut varier en fonction de la réactivité du patient, peut aussi influencer la durée de l’hospitalisation.

  • Type d’intervention chirurgicale : La chirurgie pour poser une prothèse de hanche est plus complexe que pour réparer une fracture simple. Par conséquent, le temps de récupération et de soins après l’opération peut entraîner une prolongation du séjour.

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Déroulement de l’hospitalisation après fracture de la hanche 

L’hospitalisation après une fracture de la hanche suit un parcours spécifique, depuis l’intervention chirurgicale jusqu’au début de la rééducation.Selon le type de fracture et la santé générale du patient, différents types d’interventions chirurgicales et soins post-opératoires peuvent être nécessaires.

Chirurgie : types d’intervention possibles 

Le choix de l’intervention chirurgicale dépend du type et de la gravité de la fracture. Les options les plus courantes sont :

  • Fixation interne (vis et plaques) : Pour les fractures non déplacées ou légèrement déplacées, des vis et des plaques peuvent être utilisées pour maintenir les os dans la bonne position. Cette intervention est moins invasive et permet une récupération plus rapide, généralement effectuée sous anesthésie générale ou régionale.

  • Prothèse de hanche : Dans le cas des fractures plus graves ou déplacées, une prothèse de hanche est souvent nécessaire. L’opération consiste à retirer la tête fémorale endommagée et à la remplacer par une prothèse en métal ou en céramique. Cette chirurgie est plus complexe et nécessite un temps de récupération plus long.

  • Réduction fermée et immobilisation : Parfois, une réduction fermée peut être utilisée, où les fragments osseux sont réalignés sans intervention chirurgicale directe. Cette méthode est souvent utilisée lorsque l’os peut guérir sans besoin d’une fixation chirurgicale invasive.

Les soins post-opératoires essentiels à l’hôpital 

Après l’intervention chirurgicale, plusieurs soins sont nécessaires pour surveiller l’évolution du patient et prévenir les complications :

  • Gestion de la douleur : La gestion de la douleur est une priorité après l’opération. Des analgésiques sont administrés pour soulager la douleur post-chirurgicale et permettre au patient de se reposer et de commencer la rééducation. L’équipe médicale ajuste les doses de médicaments en fonction des besoins du patient.

  • Surveillance de l’état de santé : Une surveillance attentive est mise en place pour détecter toute complication éventuelle, notamment les infections, les saignements ou les problèmes cardiaques. Des tests réguliers sont effectués pour contrôler la fonction cardiaque et respiratoire, et des analyses de sang sont faites pour vérifier les niveaux d’hémoglobine et d’autres indicateurs vitaux.

  • Prévention des complications : Pour prévenir des complications comme la phlébite ou les emboles pulmonaires, des anticoagulants peuvent être administrés. Des dispositifs de compression pneumatique sont également utilisés pour stimuler la circulation sanguine, surtout chez les patients âgés ou fragiles.

  • Soins d’hygiène et de cicatrisation : Des infirmiers assurent les soins de base comme le nettoyage des plaies et la surveillance de la cicatrisation. Des pansements sont régulièrement changés pour éviter les infections et maintenir un environnement stérile.

Quand commence la rééducation hospitalière ? 

La rééducation commence dès le lendemain de l’opération dans la plupart des cas, même si elle est adaptée à l’état de chaque patient. L’objectif est de rétablir la mobilité de la hanche et de renforcer les muscles autour de l’articulation pour éviter des complications à long terme. La rééducation post-opératoire se fait généralement en plusieurs étapes :

  • Mobilisation précoce : Dès que l’état du patient le permet, des exercices de mobilisation douce sont commencés pour stimuler la circulation sanguine et aider à retrouver une certaine mobilité.

  • Kinésithérapie : Les séances de kinésithérapie commencent à un stade précoce pour aider le patient à retrouver la flexibilité et la force musculaire nécessaires. Cela peut inclure des exercices pour renforcer les muscles des jambes, améliorer l'équilibre et la coordination.

  • Marcher avec aide : L’objectif est d’aider le patient à marcher avec aide, en utilisant un déambulateur ou des béquilles, pour réduire le risque de complications et améliorer progressivement l’autonomie du patient.

La rééducation se poursuit généralement après la sortie de l’hôpital, à domicile ou dans un centre de rééducation spécialisé, où des exercices plus avancés sont réalisés pour restaurer complètement la mobilité et l’indépendance.

Récupération après fracture de la hanche : rééducation et durée 

La récupération après une fracture de la hanche est un processus progressif qui nécessite un suivi médical continu, une rééducation rigoureuse, et parfois des ajustements à l'environnement de vie.

Quelles sont les étapes de la rééducation ? 

La rééducation après une fracture de la hanche se fait en plusieurs étapes, chacune visant à améliorer progressivement la fonction de la hanche et à renforcer l'autonomie du patient. Les principales étapes incluent :

  • Phase précoce (dans les premiers jours après l’opération) : Immédiatement après la chirurgie, les médecins et kinésithérapeutes se concentrent sur la gestion de la douleur et la mobilisation douce. Des exercices sont effectués pour stimuler la circulation sanguine, prévenir les caillots et commencer à assouplir l'articulation.

  • Phase de rééducation fonctionnelle (1 à 3 semaines après l’opération) : À ce stade, le patient commence à faire des exercices pour renforcer les muscles des jambes, travailler l'équilibre, et améliorer la flexibilité de la hanche. L’objectif est de remarcher avec une aide (béquilles ou déambulateur), et d'effectuer des mouvements simples comme se lever du lit, s’asseoir et se lever d'une chaise.

  • Rééducation avancée (3 à 6 semaines après l’opération) : Une fois que la guérison s'est bien déroulée, des exercices plus complexes sont introduits. Ceux-ci incluent des mouvements visant à récupérer la force musculaire et l’amplitude de mouvement, avec un objectif de réduire progressivement l’aide des dispositifs de marche (béquilles, déambulateur). Des exercices de renforcement et de coordination sont cruciaux pour aider le patient à retrouver une mobilité fonctionnelle.

  • Réadaptation à long terme (6 à 12 semaines) : Après environ 3 mois, la rééducation continue pour améliorer l’autonomie fonctionnelle. Les kinésithérapeutes travaillent sur la stabilité, la coordination et la mobilité. À cette phase, certains patients peuvent commencer à se passer d'aides à la marche et à faire des activités quotidiennes plus indépendantes.

Durée moyenne pour retrouver une autonomie suffisante 

La durée nécessaire pour retrouver une autonomie fonctionnelle après une fracture de la hanche varie d’un patient à l’autre, mais en moyenne, la récupération complète (retour à un niveau de mobilité similaire à avant l’opération) prend entre 3 et 6 mois. Cependant, les personnes âgées, en particulier celles souffrant d’ostéoporose ou d’autres comorbidités, peuvent nécessiter un temps de récupération plus long.

  • Retour à la marche sans aide : En général, la plupart des patients peuvent commencer à marcher sans aide après 2 à 3 mois.

  • Récupération complète : Certaines personnes peuvent retrouver une autonomie suffisante dans les activités quotidiennes après 6 mois, bien que cela dépende de la rééducation, de l’état de santé global et des complications éventuelles.

Quelles complications peuvent survenir après une fracture de la hanche ? 

Bien que de nombreuses personnes récupèrent bien après une fracture de la hanche, certaines complications peuvent survenir et ralentir la rééducation :

  • Infections : Après une chirurgie, il existe un risque d'infection au site opératoire, surtout si le patient a un système immunitaire affaibli. Cela peut prolonger l’hospitalisation et la rééducation.

  • Complications cardiorespiratoires : Les problèmes cardiaques ou respiratoires peuvent surgir, en particulier chez les patients âgés, ralentissant la rééducation. Une surveillance régulière est nécessaire pour éviter de telles complications.

  • Caillots sanguins (thrombose veineuse profonde) : La fracture de la hanche, surtout chez les patients âgés, augmente le risque de caillots sanguins. Des anticoagulants et des dispositifs de compression sont souvent utilisés pour réduire ce risque pendant l’hospitalisation et après l’opération.

  • Problèmes de cicatrisation : Parfois, la fracture peut mal guérir ou les implants peuvent se déplacer, nécessitant des interventions chirurgicales supplémentaires. Cela ralentit la récupération et la rééducation.

  • Limitation de la mobilité : Si les muscles autour de la hanche ne sont pas suffisamment renforcés, cela peut mener à une perte partielle ou totale de la mobilité, nécessitant un suivi prolongé.

Préparer efficacement le retour à domicile après fracture de la hanche 

Le retour à domicile après une fracture de la hanche nécessite une préparation minutieuse pour assurer la sécurité et le confort du patient. Une adaptation adéquate du logement est essentielle pour prévenir les risques de chutes et favoriser une récupération optimale.

Importance de l’adaptation du logement 

L’adaptation du logement après une fracture de la hanche est importante pour plusieurs raisons. Les patients peuvent avoir des difficultés à se déplacer, à se lever ou à effectuer des tâches quotidiennes sans aide. 

Voici les principales raisons pour lesquelles l’adaptation du domicile est indispensable :

  • Prévention des chutes : Les chutes représentent l’une des principales causes de complications après une fracture de la hanche. Environ 30% des personnes âgées chutent chaque année, et ces chutes peuvent entraîner des blessures graves et des fractures supplémentaires. Adapter le logement permet de réduire ce risque en éliminant les obstacles (tapis, meubles mal placés) et en installant des équipements de sécurité (monte-escalier, rampes d’acces, ascenseur).

  • Faciliter les déplacements : Un environnement adapté aide les patients à se déplacer plus facilement avec ou sans aide (béquilles, déambulateur). Par exemple, élargir les portes et aménager les couloirs pour permettre l’usage d'un fauteuil roulant ou d’un déambulateur peut considérablement améliorer l’autonomie.

  • Confort et rééducation : L’adaptation permet également de rendre le domicile plus confortable et plus pratique pour les soins post-opératoires, tels que l’accès à des toilettes surélevées ou à une douche sécurisée. Cela réduit l’effort physique nécessaire pour les gestes quotidiens, facilitant ainsi la récupération physique.

Les aménagements incluent souvent l'installation de douches accessibles, de barres d'appui dans la salle de bain et les toilettes, ainsi que des sols antidérapants dans les zones à risque.

Comment Logiadapt’ simplifie concrètement cette démarche 

Logiadapt’ est un service spécialisé dans l’adaptation du logement pour les personnes en perte d’autonomie. Grâce à une approche personnalisée, Logiadapt’ facilite le retour à domicile après une fracture de la hanche en offrant un accompagnement complet. Voici comment ce service simplifie le processus :

  • Évaluation personnalisée : Logiadapt’ commence par un diagnostic personnalisé effectué par un ergothérapeute qui évalue les besoins spécifiques du logement en fonction de la condition physique du patient et des recommandations médicales. Ce diagnostic est essentiel pour déterminer les travaux nécessaires et les priorités.

  • Propositions d'aménagements adaptés : Après le diagnostic, Logiadapt’ propose des solutions sur mesure, comme l’installation de barres d’appui, la mise en place de douches sécurisées, ou l’élargissement des portes pour permettre le passage de dispositifs de mobilité.

  • Coordination des travaux : Logiadapt’ prend en charge la sélection des artisans et coordonne les travaux nécessaires pour l’adaptation du logement, en veillant à ce que tout soit conforme aux normes de sécurité et aux besoins du patient.

  • Suivi et accompagnement : Une fois les travaux terminés, Logiadapt’ assure un suivi post-aménagement pour s'assurer que l'adaptation est fonctionnelle et répond aux besoins du patient. L'équipe reste disponible pour effectuer des ajustements si nécessaire.

Aides financières pour adapter son logement après une fracture de la hanche 

Le coût des aménagements peut être élevé, mais plusieurs aides financières sont disponibles pour soutenir les patients dans cette démarche. Voici les principales aides accessibles :

  • MaPrimeAdapt’ : Ce dispositif permet de financer jusqu’à 70% du coût des travaux pour les ménages très modestes et 50% pour les ménages modestes. Le plafond est de 22 000 € HT. Cette aide est disponible pour les personnes âgées de plus de 70 ans ou de 60 à 69 ans avec un niveau de dépendance élevé. Les conditions de revenus sont un critère important pour y accéder. En 2025, environ 30 000 foyers devraient bénéficier de cette aide chaque année.

  • Aides des caisses de retraite : Certaines caisses de retraite proposent également des subventions ou des prêts à taux préférentiels pour l’adaptation du logement après une opération. Ces aides varient en fonction du régime de retraite et des critères d'éligibilité.

  • Crédit d’impôt pour l’autonomie : Les dépenses liées à l’adaptation du logement peuvent également bénéficier d’un crédit d’impôt sous certaines conditions. Ce crédit peut couvrir jusqu’à 25% des dépenses liées à l’aménagement du logement, avec un plafond de 5 000 € par an pour une personne seule et 10 000 € pour un couple.

Questions fréquentes : 

Peut-on rentrer directement chez soi après une fracture de la hanche ?

Dans certains cas, oui, il est possible de rentrer chez soi après une fracture de la hanche, mais cela dépend de la gravité de la fracture et des soins nécessaires. Un retour à domicile est généralement possible dès que la rééducation de base commence et que la douleur est contrôlée, mais cela nécessite souvent des aménagements du logement pour garantir la sécurité.

Quand peut-on remarcher normalement après l’opération ?

Le temps nécessaire pour remarcher normalement après une fracture de la hanche varie selon chaque patient. En général, la marche avec une aide (béquilles ou déambulateur) peut commencer dès les premiers jours après l'opération, mais retrouver une marche normale sans aide prend généralement 3 à 6 mois, selon la rééducation et la récupération du patient.

Quelles démarches pour adapter rapidement son logement avec Logiadapt’ ?

Pour adapter rapidement son logement avec Logiadapt’, il suffit de prendre contact avec nos équipse pour réaliser un diagnostic personnalisé. Nous nous chargerons ensuite de la sélection des professionnels pour les travaux et offre un suivi pour s'assurer de la bonne réalisation des aménagements. Le processus est simplifié, et un simulateur d'éligibilité est disponible pour évaluer les aides financières disponibles.

Résumé et points clés : 

La fracture de la hanche est une blessure sérieuse qui nécessite une prise en charge médicale et une rééducation rigoureuse. Il est important d'adapter l’environnement pour garantir la sécurité et favoriser la récupération. 

Points essentiels à retenir :

  • La durée d’hospitalisation après une fracture de la hanche varie entre 10 et 15 jours, en fonction de la gravité de la fracture et de l’intervention chirurgicale.

  • Les fractures du col du fémur peuvent nécessiter une chirurgie pour insérer des vis, des plaques ou une prothèse de hanche, selon la gravité de la fracture.

  • Le retour à domicile est possible après la chirurgie, mais il nécessite des aménagements spécifiques pour assurer la sécurité du patient.

  • Logiadapt’ propose un diagnostic personnalisé et coordonne les travaux pour adapter le logement aux besoins du patient.

  • Des aides financières comme MaPrimeAdapt’  sont disponibles pour financer l’adaptation du logement.

  • La rééducation post-opératoire commence dès les premiers jours après l’intervention et dure généralement entre 3 à 6 mois, en fonction de la récupération du patient.

  • Les complications possibles après la fracture incluent des infections, des caillots sanguins, ou des problèmes de cicatrisation.

Pour faciliter votre retour à domicile, prenez rendez-vous avec Logiadapt’ pour une évaluation personnalisée et découvrez si vous êtes éligible à MaPrimeAdapt’ grâce à notre simulateur d’éligibilité.

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